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19 juin 2020 5 19 /06 /juin /2020 14:39

ET DIEU GEOMETRISA

Pardonnez mon outrecuidance… Une grosse tête qui n’était autre que le sieur Pythagore affirma un jour que « Au commencement Dieu Géométrisa ». C’est surement pourquoi Euclide est devenu un champion de la géométrie qui empoisonne des générations de branleur dont le seul effort est de se rapprocher du radiateur. Mais d’autre ne peuvent l’avaler car elle est pleine d’arêtes. Leur culture s’arrête à la constatation que lorsqu’ils se rendent de leur domicile au bahut devenu collège ils découvrent incidemment que la ligne droite est le plus court chemin pour aller d’un point à un autre.

Ils le savent puisque c’est moins fatiguant.

Et puis voilà qu’un prétentieux, fort probablement bigot, voulu se rapprocher de Dieu et inventa la géométrie dans l’espace. Telle est la raison pour laquelle l’imbroglio de lignes de cette science dite exacte à finir en tour de Babel. Pour atteindre le sommet il faut posséder une bosse des math aussi grosse que celle d’un goitre exophtalmique.

Pour ne pas avoir l’air débordé certains inventèrent la géométrie sacrée. Personnellement j’y adhère quand elle est simple et de ce fait je néglige « Le nombre d’or » du mathématicien poète roumain Matilac Ghyka et cela même si les concepts de Paracelse y sont inclus sous forme d’équations imbuvables pour le vulgum pecus. Mais certain y trouve leur bonheur. A cela il n’y a rien à dire puisqu’il faut de tout pour faire un monde. Que les matheux ne se sentent pas visés par l’humour méchant de votre serviteur en manque de rigolade après le confinement.

 

La géométrie sacrée est un domaine immense qui commence par les dispositions stellaires dans les constellations et galaxies en passant par l’architecture et les agencements picturaux de certains peintres et dessinateur pour s’être réfugié dans les temples qu’ils soient catholiques, rosicruciens ou encore francs-maçons. Vous comprenez fort bien qu’il est impossible de les passer tous en revue à moins de disposer de deux ou plusieurs vies car en plus la nature terrestre avec ses différents règnes s’en mêle avec son immense diversité de formes.

Je commencerais par le carré.

 

 
   

L’associer aux quatre éléments : le Feu, la Terre, l’Air et l’Eau. Cependant attention ne prenons pas à la lettre ces éléments comme le feu qui brûle dans la cheminée, la terre sur laquelle nous marchons, l’air que nous respirons ou l’eau que nous buvons.

Les quatre éléments peuvent être aussi des changements d’état d’un cristal de glace ou d’un produit avide d’eau. Bon je ne vais pas vous empoisonner avec des explications qui ne nous feraient pas avancer. Je dois dire que j’ai quelque bouffées de paresses pour expliquer plus longuement des concepts selon les anciens qui appelaient Terre tous solides y compris les pierres, le fer et les métaux et eau tout ce qui est liquide outre l’eau, le mercure et tous métaux fondus etc.

Revenons au carré et laissons-nous parler à L’oreille par un corbeau - Ils sont bavards quand il s’y mettent -. Dans cette langue des oiseaux Il vous dira k-arr-é soit « dans le K est l’art ». Vous pouvez dire que c’est n’importe quoi cette interprétation débile tirée par les cheveux. J’assume en affirmant que le potassium K est bien au cœur de l’art royal comme il est au cœur de toute vie. Sans lui notre cœur ne battrait pas. Le mot signifie littéralement « sel du pot ou creuset à cendre » de là provient la potasse et le potassium. Evidemment, vous l’avez compris dans le pot se trouve de la cendre contenant du carbonate de potassium d’où l’on extrait le sel alchimique appelée potasse caustique.  Que faire pour avancer si ce n’est tourner autour du pot pour tenter d’en découvrir son mystère ? Mais ne tournons pas trop longtemps car nous risquons de tourner en bourrique.

 

Les premières générations de l’école Polytechnique, crée en 1714, utilisaient en chimie les mêmes symboles que ceux des alchimistes - Les symboles chimiques actuels ne furent crées qu’en 1813 - Ils étaient encore proche des connaissances ancestrales. C’est pourquoi les élèves de l’école X – ou polytechnique -  créèrent après 1813 une devise qui permet de découvrir le pot aux roses :

sXkoh

Qui se dit en argotique: « soufre(s) et potasse (KOH) pour l’X. »

Le X à plusieurs sens outre celui de croix de Saint-André: celui des promotions de polytechnique (taupes) et celui, en algèbre, d’inconnu. Cette formule indique l’action de la lumière (X) sur le soufre et l’hydrate de potassium… tiré de la cendre du pot !

Les diagonales du carré du schéma ci-dessus reproduisent le x ou croix de saint André. Ce n’est pas incidemment si la fête de ce saint prend un relief particulier. En effet, dans le cycle dit sanctoral ou succession des saints durant chaque jour de l’année, il est le premier. Sa fête est fixée le 30 novembre. Il s’achève pour la saint Saturnin le 29 novembre. C’est l’éternel recommencement que les alchimistes représentent par un serpent qui se mord la queue ou ouroboros.

Le x est donc la lumière solaire dispensatrice de la chaleur et surtout de la vie sous une forme énergétique particulière. Telle est l’opinion de Fulcanelli :

« La croix de Saint-André qui a la forme du X français, est l’hiéroglyphe réduit à sa plus simple expression, des radiations lumineuses et divergentes émanées d’un foyer unique… Ces lignes entrecroisées donnent le schéma du scintillement des étoiles, de la dispersion rayonnant de tout ce qui brille, éclaire irradie. Aussi en a-t-on fait le sceau, la marque de l’illumination et, par extension, de la révélation spirituelle. Le saint esprit est toujours figuré par une colombe en plein vol, le ailes étendues selon un axe perpendiculaire è celui du corps, c’est-à-dire en croix. Car la croix grecque et celle de Saint-André ont, en hermétisme une signification exactement semblable.»[1] Ce n’est autre qu’une simple rotation à 45° de la croix grecque (aux branches d’égales longueurs).

Da se fait le X dans le carré devient l’illumination de la matière (carré) par l’Esprit. L’Esprit est symbolisé par la lettre H. Comme dit précédemment, en 3D le carré et le triangle sont représentés par un cube surmonté d’une pyramide. Parfois au sommet de la pyramide est fichée une hache, ce qui est suffisamment expressif phonétiquement de l’action de l’Esprit. Tel est un symbole étudié par les francs-maçons dans leurs tableaux d’apprentis et de Compagnons.

Saint Vincent Depaul (c’est son véritable non et non « de Paul ») était alchimiste d’auprès les lettres qu’il envoyait au sieur Comet son protecteur. Il eut comme ami un certain Nicolas Pavillon qui devint évêque d’Alet-les-bains dans l’Aude. Il appela sa cathédrale Saint-André et choisit l’X pour la symboliser. On le trouve encore amputé sur la porte de l’ancienne sacristie et en évidence sur l’arche du pont qui enjambe la rivière Aude.

Nous ne pouvons que remarquer que le X est en réalité le schéma d’un vase dont le pied est évasé à la même dimension que l’ouverture. Ce vase n’est autre que le graal car dans tous les textes il apparait dans la lumière, il est lumière et nos physiciens savent que toute matérialisation se fait par la lumière qui est tantôt onde tantôt particule ou photon. C’est la DOP ou dualité onde particule. En d’autres termes le Graal peut être tantôt invisible et n’est nulle part. Il ne peut devenir visible en un endroit précis qu’en fonction de l’état intérieur de l’être. Il n’est nulle part mais se matérialise à un endroit précis ou un individu pur se manifeste.

Autant Chrétien de Troye dans son roman que le templier souabe Wolfgang von Eschenbach ont su exalter cette particularité.

 

X Avec toute mon amitié.

 

[1] Fulcanelli . Les demeures philisophales, chez J.J. Pauvert. 1964.

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17 mai 2020 7 17 /05 /mai /2020 17:45

 

Les Adeptes comme les Initiés, ceux dont l’initiale majuscule indique une progression spirituelle et mystique à la marge de notre réalité à la marge de notre monde ne cherchent aucun pouvoir temporel si ce n’est la réalisation totale de leur humanité.

Je précise cela car j’en ai gros sur la patate – excusez l’expression béotienne – d’entendre proclamer par les sorbonnards ignares et frustrés que l’alchimie est non seulement de la foutaise mais surtout la recherche de la maitrise de notre monde de polichinelles. Ces « barjots » de la transmutation des métaux en or - affirment péremptoires les barbes académiques – rêvent de richesse qui leur donne le tournis comme s’ils étaient bourrés – pour exploiter l’humanité avec une mystérieuses puissance psychique glanée dans on ne sait dans quelle poubelle. En bref les Adeptes ou Initiés se prennent pour le larron Bill Gatte. Les milliards coulent à flot pour nous faire vacciner afin d’amplifier notre connerie congénitale et mieux exploiter le troupeau grégaire intoxiqués par des informations plus abrutissantes et fausses les unes que les autres. Je sais que je ne cris pas dans un désert mais devant un troupeau de zombis, droit dans ses bottes, criant haut et fort qu’ils sont les seuls détenteurs du savoir et de la vérité. Ils vivent riches en marge de l’enchantement et de la puissante beauté des étoiles. C’est ce genre d’hurluberlu - en conflit avec la vie - que j’ai appelé dans mon roman « Le secret des corbeaux »[1] : Chefdemal ce dingue à la recherche du pouvoir qui est évidement en lutte permanente contre Chefdebien[2]

 

L’adepte ou l’Initié vole au-delà de la marge de notre monde sans être pour cela un paumé comme le proclame à gogo les intellos tout droits sortis du quartier Latin. Sur ce territoire inexploré ils découvrent des pouvoirs immenses qui leur procurent une nouvelle vie et une liberté absolue.

Comme dans les contes ils gravitent dans un espace extraordinaire que l’on pourrait comparer à celui   d’Alice au pays des merveilles. J’entends d’ici ricaner les psychologues de bistro affirmer qu’il s’agit de la fuite de la réalité alors qu’ils ignorent ce qu’est la Réalité. En fait – et là je fais référence à Albert Einstein[3] – nous sommes des observateurs passifs vivant dans un univers matériel (le « tonal » disent les chamanes) déjà en place et sur lequel nous n’avons que très peu d’influence pour ne pas dire aucune ! De ce fait nous sommes des demi-portions qui se prennes au sérieux et prétendent tout savoir. En réalité nous ignorons ce qu’est la matière, la biologie, la physique – surtout la quantique- ainsi que la géologie. Et nous faisons comme si nous savions tout ! La science restera malade tant qu’elle refusera d’accéder au substrat de tout ce qui existe, de l’autre côté du miroir diraient les poètes et plus particulièrement Jean Cocteau. Oui il y a un univers extérieur que les chamanes appellent Nagual et les alchimistes mercure universel ou esprit. John Weeler[4] physicien à Princeton dit sans détour : »Notre vieille conception était celle-ci : il y avait un univers extérieur (c’est lui qui souligne ), et il y avait en l’homme, l’observateur, protégé de cet univers par une paroi de verre »

Tous ceci pour vous dire que toute Eglise ou société initiatique qui ne cherche pas à traverser ce mur de verre est  tout bonnement folklorique et inutile sur le plan spirituel.

 

[1] Roman à paraitre, moult fois interrompu soit par mon état de santé soit par la rédaction d’autres livres dont « Balade autour de l’œuf de Montpellier » et « Le grimoire de l’alchimiste ».

[2] La famille Chefdebien existe réellement. Ils étaient vicomte d’Armissan non loin de Narbonne. Actuellement le baron de Chefdebien est installé non loin d’Armissan au pied des montagnes de la Clappe.

[3] « The Expandel Quotable Einstein » Alice Galprice. Edit.(Princeton, NJ. Princeton Press, 2000 » p 220)

[4] John Weeler, cité par F. Peat dans « Synchronicity : The Bidge Between Matter and Mind” (New York Bantam Book, 1987, p.4

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16 mai 2020 6 16 /05 /mai /2020 10:46

 

Je suis surpris que mes articles n’ais pas soulevés d’indignations chez les frères à rois points. Cela m’aurait mis du feu au ventre et ensoleillé ma journée. Quand je dis qu’un temple maçonnique n’est beau que lorsqu’il est vide, la raison en est que les diverses décorations se suffisent à elle-même. Seul le silence y a sa place et non des orateurs qui feraient mieux de se réunir dans une salle de banquet ou au fond d’un bistro. L’intelligence bavarde n’à pas sa place dans un lieu sacré. Elle ne s’y intègre pas car l’esprit des symboles est bafoué. La neuropédagogie le crie sur tous les toits depuis les années 70. Nous savons tous que l’intellect et le verbiage transforme les idéogrammes en simples prouesses d’équilibristes sur un vélo à une seule roue. Les Francs-Maçons imitent l’Eglise en ne tenant pas compte des découvertes extraordinaires de la physiologie cérébrale et du système nerveux central. Ils dogmatisent pour maintenir leurs anciennes structures et manières de procéder. Les traditions ne se perdent jamais quand elles ne font qu’un avec l’Esprit mais elles meurent dans l’immobilité. C’est normal puisque la vie est mouvement et adaptation et que l’homme est adapté à l’adaptation et non à la répétition qui aboutit aux différents intégrismes.

Je me suis bien amusé. Puissiez-vous trouver l’Esprit première matière de l’alchimie.

Avec toute mon amitié

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13 mai 2020 3 13 /05 /mai /2020 18:01

 

J’ai beaucoup parlé de ma « cancritude ». Aimé Césaire parlait fort Justement de « négritude » qui est un mouvement négroïde impulsé par des intellectuels de couleur tels CESAIRE et Léopold SENGHOR. L’objectif de cette action  libératrice est de rendre la dignité aux noirs. Et cela après des années de frustration psychologique, culturelle et politique qui laissent apparaitre en filigrane les abominations de l’esclavage. Les esclaves ont porté leur croix, plus exactement La Croix sous le fouet des exploiteurs de la vie humaine. Si, dans la ville de Schœlcher, l’ancien député de la Martinique Albert Schœlcher est statufié tenant les chaines brisées des esclaves. Les habitants de l’île portent encore les chaines invisibles de leur souffrance que les descendants des négriers leur font encore porter de nos jours par le biais de l’économie et de la finance. Drames sur drames se sont accumulés, et s’accumulent encore tel une tour de Babel inversée pointant vers les abysses de la noirceur humaine. Je n’irais pas plus loin car la politique n’est pas ma tasse de thé. Mon cœur saigne et si j’étais poète ou chanteur… « Oh Africains, antillais, Guyanais et vous qui êtes le soleil noir de l’humanité exploité et paupérisée Je vous ferais lever de vos tombes pour donner votre croix à qui de droit ».
Après cette introduction sous les lunettes noires des « joies » universelles. Je suis honteux et meurtrit que puisse encore exister une croix arc-en-ciel portée par tous les SDF du monde. Devant ce drame ignoble j’ai voulu connaitre le sens de cette croix. J’ai ouvert le livre « Le symbolisme de la croix » de René Guénon. En qualité de cancre je n’y ai rien compris même s’il est bien écrit. Je crois que lui-même n’y à rien compris non plus sans cela il ne se serait pas convertie à l’islam belle religion parmi toutes les autres. Il n’a pas saisi que seule la mystique universelle - substrat de toute les religions - est à prendre en considération, que c’est sur elle que notre effort doit porter et constitue le véritable œcuménisme universel générateur d’une communion pérenne et inaliénable. Combien je me suis amusé de cette phrase d’Eugène Canseliet parlant sans gentillesse de ce géant de l’initiation, mot incompréhensible pour le cancre invétéré que je suis car il devrait s’appeler initialisation car ce n’est que lorsqu’on à atteint les étoile que l’on est Initié ou Adepte (avec I ou un A majuscule). L’initié  n’est pas un homme de pouvoir pour dominer la société. Il ne peut œuvrer autrement que pour le bien (car alors il ne serait pas Initié). Il côtoie les forces universelles pour servir non seulement l’humanité mais aussi bien d’autre chose que le non initié ne pourra jamais comprendre. Allons cher Maitre, ne mettons pas la charrue devant les bœufs ou ne mélangeons pas les torchons avec les serviettes. Mais il y a parfois (très peu souvent avouons-le) de bonne choses chez certains initié.
Ecoutons donc Eugène Canseliet tirant un coup de chapeau à la grandeur de René Guénon:
« Il tranche imperturbable, toute question, en virtuose de l’acrobatie dialectique. Il va, funambulesque, sur son fil tendu entre les deux initiations dont l’une est royale et l’autre sacerdotale. »[1]
J’ai cru voir double ou loucher car l’art Royal est la même chose que l’art sacerdotal ! Placer deux initiations, qui sont en réalité identiques, s’apparente au jeu mélodieux de l’accordéoniste. Dansez, la suite est aussi savoureuse chez les francs-maçons qui trahissent - notamment en ce qui concerne les symboles - la franc-maçonnerie que j’admire dans ses éblouissantes révélations non spéculatives. Elle est belle quand le temple est vide. Aie ! Nous sommes sur un sentier de montagne, pardon aux mollets égratignés par mon odieux verbiage de profane un tantinet snob.
Ne voulant pas continuer à dire des méchancetés issues de ma « cancrétude » congénitale et faire râler ou pleurer dans les chaumières alors je me suis tourné pieusement vers la croix. Mon maître fut alors le prolifique Oswald Wirth bien connu pour son livre « Le tarot des imagier du moyen âge ». Je ne me référerais pas à cet ouvrage mais à celui intitulé « Le symbolisme hermétique dans ses rapports avec la Franc-maçonnerie »[2]
Dès son introduction (p.III) il donne une opinion erronée :
«  la transmutation des métaux, c’était la transformation des anthropoïdes ignorants, grossiers, barbares et in-moreaux en homme intruits, policés et moreaux ». Je ne commenterais pas ses lignes car un bon catholique de l’époque suivait le même chemin. Il trouvera la réponse dans mon ouvrage « Holoscopie de la spiritualité Occidentale » Edit. Memor.
La page 9 étudie les formes géométriques simples : cercle, croix et carré.
Le cercle est pour lui (p.7) avec raison le serpent qui se mord dit Ouroboros. il a raison de dire que c’est le symbole de l’unité globale de ce qui existe et pas uniquement de la matière. Mais pour l’alchimiste ce n’est autre que le soleil avec un point au centre. C’est aussi l’or car c’est grace au soleil que toute choses est transmutable. C’est pour cela que le croix (p.15) est placée sous la cercle désignant la terre siège de la matière première entrant au laboratoire sous forme de minerais. Quand la croix est placer au dessus du cercle c’est non seulement Vénus mais essentiellement l’idéogramme secret et précieux de l’invisible première matière sur laquelle l’alchimiste travaille à l’aide le la matière première. Le but primordial de l’alchimie n’est pas la transmutation mais la captation de cette énergie pure qui fuit les mains salles. Elle dénonce tout ce que claironne la négritude avec ses porteurs de croix : la misère et là souffrance. La conscience propre est inséparable de l’alchimie au laboratoire sans cela la première matière ne se manifeste pas. Spéculer sur l’alchimie qui transmute le plomb en or est non seulement une erreur mais surtout d’une profonde inutilité. Si l’on ne s’allie pas avec l’Esprit que les anciens nommaient à juste titre le spiritus mondi  Rien ne se passera au laboratoire. Même le mendigot de Bethléem le criait sur tout les toits en disant que l’Esprit (devenu saint tardivement) vous enseignera.

Avec toute mon amitié.

 

 

 

[1] Eugène Canseliet in « L’alchimie expliquée sur ses textes classiques » Edit J.J Pauvert 1972, p. 81.

[2] Edité chez Edit Dervy – livre en 1927 et depuis encore édité.

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11 mai 2020 1 11 /05 /mai /2020 16:23

 

Je vais vous faire une confidence. Quand j’étais apprenti menuisier notre prof d’atelier nous dévoila le fameux triangle rectangle dont le coté verticale égal à 3 et l’horizontal à 4 et l’hypoténuse à 5. J’avais zappé que le carré de l’hypoténuse est égale à la somme des deux autres côtés. Pour moi les nombres au carré ou au cube étaient aussi abstraits que le physique quantique. Mais le triangle 3,4,5, étaient pour moi une révélation ou l’imaginaire se mêlait à un truc concret auquel je ne comprenais rien. Évidement en qualité de cancre mon raisonnement ne pouvait voler plus haut que le raz des pâquerettes. « Je t’aime beaucoup passionnément un peu beaucoup pas du tout » ça je connaissais pour aller conter fleurette à la petite blonde qui m’attendait à côté des robinets C’était une garce puisqu’elle disait m’aimer passionnément alors que c’était pas du tout. Être cancre c’est pour la vie, et la petite du robinet passait son temps à se foutre de ma gueule. Tout ça pour vous dire que je ne suis pas assez une fine mouche pour botter les fesse du 666 ou pour comprendre le symbolisme des triangles et de tout autres figures comme le font si élégamment certains puits de science – à bac + 33 - portant un joli tablier. Comme c’est beau ce qu’ils disent, ses décorés du bas de la ceinture, même si je n’y comprends rien.

Vous l’avez compris, je ne vais pas effeuiller la marguerite il y a des coquines pour ça.  Actuellement l’amour ne signifie généralement plus rien si ce n’est un attachement animal téléguidé par les hormones et de ce fait limité dans le temps. Ce concept relationnel se doit d’être dépasser  pour transfigurer l’être tout entier. De ce fait l’amour de nos jours est essentiellement du plaisir vénérien qui sert à repeupler la planète et à faire souffrir des enfants.

L’enfant né de l’amour véritable est le triangle parfait avec ses parents qui s’aiment au-delà des étoiles. Vous comprenez pourquoi le triangle sacré 345 m’intéresse ? 3+4+5 = 12. Nombre qui correspond aux 12 portes de la Jérusalem céleste selon saint Jean… Je laisse les spéculateurs se régaler de leurs trouvailles. C’est un autre niveau qui m’intéresse car il s’évade du monde spéculatif pour atteindre le suprasensible et l’éveil de l’être.  La véritable dimension humaine est soulignée par le Christ lui-même s’adressant aux hommes en leur disant : « vous êtes des dieux » et surtout pas de chauds lapins ou des andouilles ! Le triangle des premiers pas de la réussite se résume en trois mots : bonté, bienveillance et patience. Ce n’est qu’après la pratique de ces trois « clous » que le chemin de saint Jacques peut s’accomplir et se confondre avec la Voie lactée. Spéculation ? Nenni, car ce chemin ne saurait être emprunté sans les lumières d’un guide mystique car il a des « techniques » à vous apprendre.

Voila ce que j’ai voulu vous dire. En qualité de cancre à mauvais caractère je ne saurais accompagner quiconque sur la route de la voie lactée.

 

Avec toute mon amitié.

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18 avril 2020 6 18 /04 /avril /2020 10:05

Bonjour les amis, je sors de ma léthargie de fainéantise heureuse, comme le calife du vizir d’Isnogoud nageait dans sa quiétude enrobé de moelleux coussins. L’aube de ma libération pointe son nez. Je suis incarcéré derrières les barreaux de la prison de la santé ou mon voisin de cellule est le jeune tueur en série Covid - Il est jeune il n’a que 19 ans – Il purge perpète mais aimerais bien sortir avec moi. Comme le jeune lui a été prescrit il a maigris et tout le monde craint pour sa santé. Une saloperie pareille fermant l’œil définitivement serait un désastre pour les médias et les tontons flingueurs à grosses poches bourrés d’oseille pour s’acheter une barque aussi grosse qu’un porte-avions.

J’exagère un peu, vus l’avez compris, mais il faut bien entretenir un esprit festif la veille de notre libération…

 

Maintenant le monde va changer profondément car beaucoup de chose ne pourront plus se perpétuer comme avant autant dans le milieu politique, industriel, financier et surtout dans celui de la mafia… Je sais, je ne suis pas un prophète mais il faut bien dire tout haut ce que tout le monde pense tout bas : bas les masques même si vous n’en avez pas !

Cette traversée débutée avec les gilets Jaunes elle est annonciatrice d’une étape similaire à celle de mai 68 qui demandait cette liberté ou les peintures pariétales interdisaient d’interdire ou l’incapacité bavardeuse des dirigeants était dénoncée pas ces simple mot : « la culture c’est comme la confiture, moins on en a plus on l’étale ».

Le moment de la clarté est venu car il fallait une sérieuse secousse pour que les consciences s’éveillent. C’est de l’ordre des choses ; l’homme doit être ré humanisé et non hypnotisés par les menteurs bavards. Même si les procédés les plus retords furent employés  pour avantager une centaine d’individus dans la monde et écraser les autres, la véritable grandeur de l’homme ne peut que se manifester. C’est de cela et uniquement de cela que je voulais dire. Je livre là une opinion personnelle à chacun d’en faire ce qu’il veut. En tout cas cela m’a permis une victoire : celle de tuer un  peu de temps et bavarder avec le big boss.  

Avec toute mon amitié.

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18 juin 2018 1 18 /06 /juin /2018 13:51

 

 

Dans la quasi-totalité des sanctuaires abritant une vierge noire fleurit une même légende imprégnée de sens ésotérique aux dimensions universelles. Ce texte imaginaire mais sur-rationnel unit la terre aux étoiles comme se doit de le faire tout alchimiste en communion avec l’énergie vitale. Il relate les circonstances de la découverte de la statuette de bois noir sur deux registres : celui du conte qui marque la mémoire populaire et celui des lois de la nature exaltées par l’alchimie.

En prenant pour référence le récit de Notre-Dame de Marceille, près de Limoux dans l’Aude, le voici dans son intégralité :

 

« Un laboureur qui cultivait son champ voit ses bœufs arrêtés soudain par un obstacle invisible. Il a beau les presser, les exciter, ils demeurent immobiles et résistent à l’aiguillon. Le laboureur, d’abord stupéfait, se sent bientôt envahi par une impression indéfinissable. Poussé par une inspiration subite, il creuse la terre, pour découvrir l’obstacle qui arrête les bœufs. Tout à coup une madone de bois, à la figure brune, au regard céleste, se présente à ses yeux étonnés Nos ancêtres auraient élevé une chapelle pour y conserver la statue miraculeuse. »

 

Evidement nul n‘est sensé accréditer une pareille histoire car son sens est essentiellement lié à la symbolique et pratique de l’alchimie. Rien de surprenant à cela puisque la couleur noire se manifeste dans la matière (mater, matrice) lors d’une étape essentielle du Grand Œuvre.

« Un laboureur que cultivait son champs » annonce déjà la couleur… Puisque l’alchimiste est appelé laboureur ou labourant. Ainsi l’alchimiste François Cambriel en sa treizième leçon de son livre  Cours de philosophie hermétique (1843) dit sans ambages :

« De même que les laboureurs des champs, le philosophe hermétique est obligé de travailler la terre philosophique… »

Par la suite il nomme les alchimies « Labourants »

Levons la tête vers le ciel, vers ces constellations qui animent de leurs scintillements la noirceur cosmique. C’est vers ces étoiles, vers ce qu’elles évoquent, que les Vierges noires trouvent leur sens.

Il est tout à fait naturel de se tourner vers la constellation de la mère par excellence qu’est la Vierge qui en qualité de signe zodiacal désigne la période de l’année comprise entre le 23 août et le 22 septembre. Intervalle temporel propice à l’accomplissement du Grand Œuvre. Il ne peut s’agir d’une coïncidence puisque cette constellation contient celle du bouvier, le laboureur du ciel. Elle porte le nom de Bouvier depuis longtemps, cependant il est difficile de dire qui ce bouvier représente. Selon une version, il s'agit d'un laboureur qui conduit les sept bœufs (septem triones) de la constellation de la Grande Ourse. Les bœufs seraient liés à l'axe polaire et le Bouvier perpétuerait la rotation des cieux. La vierge étant appelée, dans ses litanies, « Porte du ciel ». Cette Porte étant l’étoile polaire qui indique le nord… Voilà pourquoi la chapelle de la vierge, dans toutes les églises, est orientée vers le nord.

L’étoile la plus brillante du bouvier est Arcturus, qui se situe dans le prolongement de la queue de la Grande Ourse. Son nom signifie Gardien de l'ours(e) en grec ancien. En d’autres termes c’est le gardien du pole arctique ou pole nord.

Ici point de place pour la spéculation. C’est une précision bonne à connaitre au laboratoire puisqu’il faut orienter les verreries vers le nord.

 

« Un laboureur qui cultivait son champ voit ses bœufs arrêtés soudain par un obstacle invisible. » Des obstacles invisibles, comme la pureté des matières, la température, l’humidité de l’air et sa turbulence jalonnent les étapes du grand œuvre. Ils conditionnent la réussite finale du labourant.

 

 « Il prend avec respect la statue de Notre-Dame, il la porte dans sa maison ; mais le lendemain la statue a disparue ! Le laboureur revient à son champ, et il retrouve de nouveau l’image dans le trou qu’il à creusé la veille. Vainement Il L’emporte une deuxième et une troisième fois, la statue miraculeuse disparait toujours pour regagner la colline champêtre de prédilection… »

Nous sommes là à l’ultime étape du Grand Œuvre qui bien souvent fut comparée au rocher de Sisyphe.

Sisyphe est l’un des personnages de la mythologie grecque. Il avait déclenché la colère des dieux de l’Olympe. En guise de châtiment, ces derniers le condamnèrent à grimper à la cime d’une montagne en faisant rouler un immense rocher. Cependant, une fois au sommet, il n’y avait pas assez de place pour le bloquer. La roche redescendait aussitôt, obligeant Sisyphe à le remonter encore et encore.

Ici, ce retour de la Vierge noire en son lieu de découverte, cette réitération à trois reprises est à l’image de la multiplication alchimique. En effet, lorsque le Grand Œuvre est achevé il doit être recommencé des le début à plusieurs reprises, généralement trois fois. A chaque répétition le temps pour obtenir la pierre rouge diminue tandis que sa puissance augmente. C’est la diminution du temps qui limite le nombre de répétitions. Ainsi la troisième répétition nécessite environ 12 heures. La quatrième nécessiteras 6 heures seulement et la cinquième environ trois heures. Certains adeptes sont parvenus jusqu’à neuf, ce qui est une prouesse nécessitant une grande dextérité. Parvenu à ce haut degré de concentration énergétique la pierre brille comme un petit soleil. Telle est l’origine des lampes éternelles. Ces lumignons devaient se trouver dans les cryptes au pied des Vierge noires. C’est une supposition diriez-vous, j’y souscris volontiers…

 

Avec toute mon amitié LG.

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2 mai 2018 3 02 /05 /mai /2018 06:01

LE MYSTERE DES BOULES AUX RATS.

Des boules on en trouve partout puisque chacun de nous en porte une qui est notre véritable croix sauf si on la coupe au raz comme celle des légionnaires ou des anciens bagnards. La couper raz c’est lui soustraire des pensées des envies, bref toute les bêtises de la vie. Alors on se ronge car impossible d’imposer au cœur de notre silence le règne de l’avant big-bang.

Il fut un temps ou j’étais « pion » à Limoux dans un lycée. C’était au pied de la colline ou fut érigé le prieuré campagnard de N.D. de Marceille dans l’Aude (rien à voir avec la bonne Mère de Marseille). Je l’ai souvent visité, je l’ai aussi souvent médité car plusieurs anomalies m’intriguaient et m’intriguent encore.

L’énigme de la pierre ex-voto

Dans la chapelle de la vierge noire, visitée par Fulcanelli[1], sont accrochés aux murs des ex-voto. « Les ex-voto sont des reconnaissances, souvent anonymes, d’un miracle. Ils sont l’attestation matérielle  du prodige, et la légende burinée au bas de la charte authentique qui doit perpétuer à jamais la mémoire du bienfait miraculeux. » Écrit l’abbé Lassere[2] dans un élan de romantisme. D’habitude il s’agit de petites plaques de marbre gravées portant quelques mots comme « merci pour ma guérison ». L’un d’eux est particulier, énigmatique même,  puisque c’est une pierre suspendue avec un crochet de fer ou le mot ex-voto est peint grossièrement en lettres noires.

La légende dit qu’en 1783 l’église est voûtée par l’italien Bernard Rippa. Cet ex-voto commémorerait un accident survenu lors de ces travaux. Mais, d’après l’abbé Migault la seule réponse possible est : « La tradition rapporte qu’elle tomba des murs, sans faire aucun mal aux ouvrier ». Quand ? En 1891 l’abbé Lassere passe sous silence ce curieux ex-voto. Il fut donc accroché là on ne sait trop quand et encore moins par qui et surtout pourquoi !

Même si elle est brute cette pierre, placée dans la chapelle de la vierge noire, ne saurait avoir de rapport avec la symbolique maçonnique ou elle représente les imperfections de l’esprit et du cœur que le Maçon doit s’appliquer à corriger. Ici elle ne saurait avoir de rapport avec l’imperfection et la liberté comme l’affirme Jules Boucher et plantagenet : « Libre, le néophyte symbolisera sa liberté par « une pierre brute » avec laquelle il s’identifiera »[3].

Pourquoi cette pierre est-elle différente de celle des Francs-maçons ?

 

La signification de la vierge noire.

C’est par la place qu’elle occupée à côté de la vierge noire qu’elle symbolise l’alchimie dans l’un de ses secrets fondamentaux. Secret qui a disparu de la franc-maçonnerie par le simple fait qu’elle a mis au rancart le Grand architecte de l’univers et le laboratoire.

La première matière, qu’il ne faut pas confondre avec la matière première, est représentée par la vierge noire tandis que la matière première se confond avec la pierre ex-voto.

« Car la Vierge-Mère (première matière), dépouillée de son voile symbolique, n’est autre chose que la personnification de la substance primitive dont se servit, pour réaliser ses desseins, le Principe créateur  de tout ce qui est » nous apprend Fulcanelli[4]. Il s’agit visiblement ici de l’essence même des choses. »

La pierre ex-voto, ou matière première, n’est autre que le contenant de la première Matière qui est représentée par la vierge. Sa couleur noire supprime toute ambiguïté puisqu’il s’agit de la première couleur qu’observe l’alchimiste quand il fabrique sa pierre.

Pierre, ex-voto et vierge noire sont complémentaires et l’alchimiste ne saurait œuvrer l’une sans l’autre. La matière ne saurait être séparée de l’Esprit.

Dans la symbolique des métaux planétaires, la première matière est la Lune qui reçoit les rayons du soleil et les conserve secrètement dans son sein… Pour obtenir la première matière l’alchimiste doit capter les rayons lunaires afin qu’ils soient réceptionnés et progressivement concentrés (par ce qui est appelé multiplications) dans la matière première. Quel noble sens est attribué à la modeste pierre ex-voto !

Le vitrail qui dit tout.

Pour accréditer une telle interprétation il est nécessaire de trouver une preuve.  Un vitrail placé dans un trifolium au-dessus du portail d’entrée va le confirmer.

Une sphère bleue contient un croissant lunaire noir. Elle est surmontée d’une croix rouge au centre de laquelle rayonne le soleil. De la sphère sortent quatre rameaux.

La sphère bleue et la Lune désignent la Vierge car le bleu est la couleur qui lui est attribuée. D’où la présence des Pénitents bleue dans le sanctuaire. Cette lune rayonne l’Esprit vital comme le montrent les quatre rameaux qui jaillissent d’elle. Le soleil qui est sur la croix est le donneur de vie que capte la lune. C’est à cette condition que dans le creuset (croix) se manifeste la pierre rouge.

Un cercle avec une croix au-dessus n’est autre, dans l’ancienne nomenclature chimique, que le symbole de l’antimoine ou du cinabre, deux matières susceptibles de recevoir l’Esprit vital par des solves successifs… Il y en a d’autre.

Les boules aux rats et l’alchimie.

La sphère surmontée d’une croix est le symbole de la terre. Quand elle est fécondée par le mercure universel elle devient la terre sainte. La sphère n’est autre que la granule dont les impuretés doivent être détruites, progressivement, rongées sous l’action de sel (slé = clé). D’où les rongeurs qui s’attaquent à la granule. Les rats son judicieusement choisis car ils sont l’anagramme d’art. L’alchimie est nommée Art magna ou Grand Art. Cela signifie que la granule est purifiée grâce à l’art ou alchimie. La boule aux rats de la collégiale gothique Saint-Martin de Champeaux en Brie (Seine et Marne) est sculptée sur une miséricorde de stalle. Une stalle est un endroit réservé au clergé au sein d'une église et une miséricorde est un support placé sous le siège mobile qui permet de s'asseoir légèrement.

 Cette miséricorde ajoute un sens qui ne manque pas d’humour puisque sur elle repose l’arrière train d’un moine ou d’un chanoine qui assiste à l’office. Durant les étapes du Grand Œuvre quand la matière devient noire elle sent la fosse d’aisance…

http://ekladata.com/jCZ64v74cvNZOnXKc_QTUNYm0Lw.png

Boule aux rats de Saint-Martin de Champeaux (Brie).

Photo extraite du blog de Dona Rodigues : Au fil du ciel.

http://www.visites-guidees.net/wp-content/uploads/2014/08/IMG_8615-BIS.jpg

Boule aux rats du Mans.

Photo extraite du blog de Dona Rodigues : Au fil du ciel.

La boule-aux-rats du Mans se trouve à l'extérieur de la cathédrale sur un contrefort.

Ces sculptures sont parfois interprétées par les hermétistes comme une illustration de la fameuse phrase de Basile Valentin :

Visita Interiora Terrae Rectificando Occultum Lapidem

(visite l'intérieur de la terre et en rectifiant tu trouveras la pierre cachée)

Nous pourrions dire ici que les rats visitent l’intérieur de la terre puisque le cercle surmonté d’une croix est bien la terre. C’est donc grâce à l’art (rat) qui ronge les impuretés que l’on trouve la pierre philosophale en gestation, d’où l’anagramme cabalistique : l’or y vit.

Pour finir

Ce que j’ai dit précédemment peut être compris différemment car l’alchimie est polysémique dans l’interprétation des symboles. Malgré cela le principe fondamental reste immuable. En bref les adeptes de l’Art Royal, par leur manière de penser, s’évadent de notre système aristotélicien du tiers exclu. Ainsi les alchimistes sont conduits à admirer des paysages dont nous ne soupçonnons pas l’existence.

 



 

 

 

 

[1] Fulcanelli relate cette visite dans Le mystère des cathédrales.

[2] Histoire du pèlerinage de Notre-Dame de Marceille, rédition Lacour en 1998 de l’ouvrage de 1891.P 75.

[3] La symbolique maçonnique de Jules Boucher p 158 édition Dervy 1948.

[4] Le mystère des cathédrales p 90-91. Editions J.J. Pauvert, 1964

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Hermophyle
15 juillet 2017 6 15 /07 /juillet /2017 11:12

A travers les écrits de Jules Boucher notamment dans son livre La symbolique maçonnique j’ai tenté de comprendre ce que signifie le mot initiation que je rencontre dans tous les écrits émanant des frères à trois points. J’ai entrepris cette tentative de mise au point car elle s’avère être fondamentale dans toute recherche de la connaissance autre que la connaissance scientifique bien évidement. Aussi bien les Rosicruciens, que les Templier ou toutes sociétés ésotériques ce mot viens facilement à la bouche sans pour autant livrer sa signification profonde, réelle. J’ai posé la question à des Francs maçon sans obtenir de réponses satisfaisante où il était question d’un vague secret, ce qui a eu le don de me donner des boutons... Alors j’ai lu Jules Boucher pour savoir ce qu’il en pensait et tenter d’en tirer une définition satisfaisante pour le vulgum pecus dont je fais partie et dont les ésotéristes ne cachent pas mon appartenance avec un certain mépris.

Dans son avant-propos le célèbre Maçon ami de Fulcanelli écrit :

« La Franc-maçonnerie est une association qui garde bien vivantes certaines formes traditionnelles des enseignements secrets initiatiques »

Savez-vous que les contes tout comme certains aspect du folklore ne font pas autre chose ? Tel, par exemple, les contes de ma mère l’oie de Charles Perrault qui sont chargées d’enseignements « initiatiques » ? Nul n’ignore que Perrault était un ésotériste de grande valeur.

Ce que J. B. appelle « certaines formes traditionnelle des enseignements » laisse supposer, avec le mot « certaines » que tout cela est incertain, vague. Une valeur aussi fondamentale ne devrait pas s’y complaire… A moins d’ignorer ce qu’est réellement l’initiation. Mais ne soyons pas cynique puisque notre auteur mesurant l’imprécision de son propos tente d’être plus précis :

« La Maçonnerie ouvre la voie à l’initiation – c’est-à-dire à la Connaissance – et ses symboles donnent au Maçons la possibilité d’y accéder »

La Maçonnerie permet donc d’accéder à la Connaissance par le biais des symboles. Au premier abord cela ne manque pas de clarté. Sauf que le mot Connaissance est pourvu d’une initiale majuscule et que la manière d’utiliser les symboles reste à définir.

Le livre lui-même, fort bien documenté, donne de multiples explications (qui font mon régal) des différents symboles Maçonnique, ce qui est heureux. Sauf si l’on considère que le mot Connaissance inclue, par sa majuscule initiale, la dimension spirituelle. Dans ces conditions nous avons un conflit car l’étude symbolique reste matérialiste et de ce fait ne saurait conduire à la spiritualité et donc à la Connaissance.

Triturez un symbole, donnez-lui le sens que vous voulez, vous n’en tirerez que des spéculations intellectuelles. Dans le meilleur des cas une salade spirituelle plus ou moins brillante l’accompagnera avec une sauce onctueuse. Et cette sauce ne seras pas plus relevée que le sermon d’un curé conditionné par ses longues années passées au Séminaire. Les mots ne remplacent jamais les faits, les actions.

D’ailleurs les ecclésiastiques ont vite compris que le mot initiation provient de initium qui signifie commencement, c’est-à-dire « mis sur le chemin ». De ce fait ils renommèrent le baptême « initiation », comme si un marmot pouvait bénéficier d’une mise sur le chemin… Pour cela il faudrait baptiser les adultes comme à l’aube du christianisme qui à cette époque possédait des valeurs spirituelles à rendre jalouses toutes nos sociétés initiatiques.

La compréhension de l’initiation repose sur la compréhension du mot Connaissance.

Qu’est-ce que la Connaissance ?

Evidemment il est possible de se noyer dans les diverses opinions des philosophes sans sortir de notre bourbier de baratin. Leur exposé est logique certes, il est brillant, quelque fois un peu grandiloquent…mais cela reste un jeu de l’esprit qui ne nous fait pas évader du plan horizontal matérialiste. Les symbolistes manquent souvent d’ailes pour s’élever au-dessus du plan horizontal, au-dessus du plancher des vaches…

La question est : comment sortir du plan horizontal qui nous emprisonne pour accéder au plan vertical qui non libère ?

Une seule façon de procéder est de changer notre manière de penser. C’est ce que le Nouveau Testament, dans sa version grecque initiale, appelle Métanoïa.

Vous me direz que vous avez changé votre manière de penser vis-à-vis de nombreux sujets de votre vie. Je vous réponds que c’est bien de faire preuve de souplesse d’esprit et d’ouverture, mais cela ne change en rien votre manière de penser. Il est une loi que les écoles de mystère les plus ancienne appliquait : Il est impossible de changer notre manière de penser par l’intermédiaire de la pensée.

  • Vous pourrez me rétorquer : mais alors il est impossible de changer notre manière de penser !
  • Erreur, nous pouvons changer notre manière de penser sans utiliser la pensée.
  • Là, je donne ma langue au chat !
  • On ne peut changer notre manière de penser que par l’intermédiaire du corps. Et c’est cette utilisation particulière du corps qui fut à la base de tout changement mental pour pouvoir accéder raisonnablement aux prémisses de la connaissance.

A partir de là la connaissance quitte le verbiage des philosophes et spiritualistes pour s’inscrire dans la non-pensée et dans la perception directe qui caractérise le rôle de notre encéphale cérébral droit. C’est pourquoi les anciens traduisaient cette connaissance par des images révélatrices.

Gravure d’après le Liber chronicarium, 1495. Hermann Schedel (1440-1514)

Cette gravure est suffisamment expressive pour donner une définition de la Connaissance.

Le chercheur après un long périple finit par passer la tête à travers la voute étoilée pour découvrir le « mécanisme » de l’univers. Connaitre les lois de l’univers est le but ultime de la connaissance. Connaitre l’univers c’est se connaître soi-même et tout ce qui existe. La connaissance de soi n’a pas ici une connotation psychanalytique. Pourquoi ? Parce qu’elle procède par une introspection mentale, et le mental aliène notre pensée. Il nous empêche d’accéder au sur-rationnel grâce aux capacités particulières, je viens de le dire, de l’encéphale cérébral droit de notre cerveau.

La perception de la « mère l’Oie », pour employer l’expression de Perrault, est nécessaire. Qu’est-ce que la « mère l’Oie ? » Cabalistiquement c’est la « Loi mère », la loi fondamentale de l’univers. Remarquez en passant, qu’il n’y en à qu’une seule !

L’alchimiste Fulcanelli la traduit simplement en affirmant que :

« La chimie est la science des effets et l’alchimie la science des causes. »

En d’autres termes la Connaissance réside dans la causalité de tout ce qui nous entoure, y compris nous-mêmes.

De nos jours il devient plus facile d’en parler puisque les pionniers de la physique quantique confirment l’existence de cet océan des causes à l’origine et donc substrat, et génèse, de notre réalité. Elle est responsable des synchronicités qui sont des émergences ponctuelles, issues de cette causalité génésiaque, de cet océan des causes comme je l’ai dit précédemment. Les synchronicités perturbent notre réalité car elles ne s’inscrivent pas toujours dans le contexte normal de notre vie. Elles sont comparables à des récifs en plein océan. Leurs racines plongent dans tous les devenirs. Si elles s’inscrivent dans notre vie elles ont un sens qu’il nous appartient d’interpréter. N’oublions pas cependant que la langue de l’univers n’est pas la notre, n’est pas une langue vernaculaire. Que les cabalistes prennent note.

Cet océan des causes créateur de tout ce qui existe n’est pas une vue de l’esprit, ni un besoin des ésotéristes d’inventer des merveilles pour épater le chaland.

Voici ce qu’écrivait, en 1944, le père de la théorie quantique Max Plank :

« Toute matière provient d’une force et n’existe que par celle-ci. Nous devons présumer l’existence, sous cette force, d’un Esprit conscient et intelligent. Ces Esprit est ma matrice de toute matière »

Il s’agit donc d’un champ d’énergie universel unissant tout ce qui existe dans notre monde : les organismes vivants, les monts et les vallées de nos beaux paysages terrestres sans oublier l’espace et le temps et donc la vie et l’histoire de tout ce qui existe. Tout repose sur un canevas immatériel.

Mais Max Planck n’est pas le seul physicien à penser de la sortes, il en est de même pour David Bohm (1917-1992).

Comment voir les mécanismes de l’univers et donc accéder à la connaissance, comme le préconise la gravure précédente, si ce n’est en parvenant à ce canevas universel ? C’est cela le chemin de la connaissance et non celui des spéculations intellectuelles plus ou moins acrobatiques, plus ou moins brillantes !

La question que l’on se pose inévitablement est comment accéder à ce canevas qui nous permet d’accéder à la connaissance ?

Seule l’alchimie AU LABORATOIRE permet de répondre à cette interrogation. Les adeptes parlent de la nécessité d’œuvrer sur la matière première (invisible) et sur la première matière (visible, généralement un minerais). La matière première est appelée Esprit par Fulcanelli. Tout réside dans la captation et accumulation de cet esprit dans la première matière. C’est le premier pas de la connaissance qui aboutit à la pierre philosophale laquelle, dans une seconde étape, ouvre l’accès au canevas universel.

Tout ce qui précède est succin mais vrais, ce qui permet de dire que l’alchimie au laboratoire est plus spirituelle que tout ce qui se passe dans un oratoire qui n’est que la préparation à un face à face impitoyable avec l’invisible qui rejette bien des imperfections dont chacun de nous est abondement pourvu.

 

 

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24 juin 2017 6 24 /06 /juin /2017 08:45

LE SECRET DES CORBEAUX DE RENNES LE CHATEAU.

Cet article complète le quatrième de couverture (dos de livre) de mon roman qui doit sortir avant la fin de l’année (sauf incidents). Si vous désirez retenir votre exemplaire « Le secret des corbeaux de Rennes le Château» signalez-le, avec votre adresse postale et de courriel, à Amélie Gineste qui est sur Facebook.

 

Au XVIIe siècle, une bousculade d’un groupe d’étudiants, avides de connaissance, pénétraient dans le prestigieux collège parisien de Navarre , ce haut lieu de culture où tous pouvaient poursuivre leurs études sans condition de naissance. Dans ce groupuscule turbulent qui se précipitait vers les salles de cours vous auriez pu croiser un certain Nicolas à l’intelligence déliée désireux de consacrer sa vie au sacerdoce. Pour y parvenir, et asseoir ses connaissances en théologie, il décida de fréquenter la Sorbonne. C’est à cette occasion qu’il rencontra son futur ami, et prêtre, Vincent. Un homme plein de zèle pour l’enseignement qu’il diffusait à travers des conférences pour aider les miséreux, les enfants et les filles perdues. Sa figure se hissera au firmament de la philanthropie et rayonnera à jamais dans le cercle fermé des saints sous le nom de saint Vincent DEPAUL et non de Vincent de Paul trop souvent mal orthographié. Vincent et Nicolas devinrent de grands amis et partagerons bien des secrets loin d’être des secrets d’ados ou de polichinelle. Leur amitié rayonnera à travers leur sacerdoce lorsque pour ses 30 ans Nicolas fut ordonné prêtre. Ensemble ils établiront un cycle de conférence tout les mardis afin de former les futurs ecclésiastiques de la région parisienne. Nicolas deviendra ainsi le bras droit de Vincent qui le protègeras et l’aideras d’une manière insoupçonnée grâce à une amie de la haute aristocratie : la belle duchesse d’AIGUILLON. Cette grande Dame partageait le sens profond de la charité avec Vincent dont elle admirait l’œuvre et le dévouement. Aussi elle ne reculait devant rien pour favoriser sa vocation. C’est ainsi qu’elle devint la maitresse de son oncle qui n’était autre que le cardinal de RICHELIEU. Elle incita le prélat, serviteur de Louis XIII, à aller écouter le prêche de Nicolas à l’occasion d’une octave du Saint-Sacrement. Subjugué, le Prince de l‘Eglise, décida impromptu de le faire consacrer évêque en 1639. Il le placera, sur les conseils avisés de sa maitresse, à la tête du diocèse d’Alet au sud de Carcassonne. Et le lecteur aura compris qu’il s’agit de Nicolas PAVILLON et que nous sommes à deux pas de Rennes le Château célèbre pour son énigmatique « curé aux milliards ».

Deux siècles plus tard, ce curé de Rennes manifestera l’outrecuidance peu banale de placer à l’entrée de son église un diable soutenant le bénitier. Moult interprétations peuvent être données à cette présence pour le moins indésirable dans le temple de son ennemi numéro un qu’est Dieu lui-même. Passons sur les frasques de ce prêtre, pour le moins marginal, mais désireux d’exprimer l’incommunicable par le langage habituel. D’où cette envie quelque peu inattendu et taoïste de faire figurer dans le temple du Bien une parcelle du Mal. C’est d’un réalisme certain pour qui n’ignore pas les entrelacs de la condition humaine. Ceci étant dit en passant quand surgit l’ambiguïté des ambidextres ou la main gauche a mauvaise réputation jusque dans l’épopée de Graal de CHRETIEN DE TROYES :

« Pourquoi l’Evangile dit-il : Que ta main gauche ne sache ce que fait ta main droite ? C’est que la main gauche signifie fausse gloire qui vient d’hypocrisie trompeuse. Et la droite représente charité qui ne se vante de ses bonnes œuvres mais les dissimule du bien que nul ne sait, sinon celui-là qui a nom Dieu et charité. »

Ce texte est une fulgurante intuition de la réalité humaine avec ses deux encéphales cérébraux dont le gauche joue avec les abstractions mais ne recule pas devant le mensonge et la langue de bois tandis que le droit est intuition et droiture qui le relie à l’éternelle vérité. Le croisement de ces deux tendances caractérise l’homme dans son ambigüité. D’où la croix de saint André qui ouvre chaque année le 30 novembre le cycle des saints (cycle sanctoral) que fête l’Eglise Catholique.

Béranger SAUNIERE, ce futur curé de Rennes le Château quitta le séminaire de Carcassonne pour sa première affection en qualité de vicaire à Alet les bains en l’église paroissiale de Saint André. Ancienne cathédrale de l’évêché de Mgr Nicolas PAVILLON. Le curé LASSERE, son supérieur, seras un érudit, natif de Limoux, très attaché à cette commune jusqu’à vouloir en faire sa dernière demeure. Qu’avait découvert l’abbé LASSERE en ce lieu éloigné de tout ? Nul ne le sait. Si ce n’est peut être son jeune vicaire Béranger SAUNIERE qui fréquentait assidument la bibliothèque très riche du presbytère qui rassemblait des archives de l’ancien évêché.

A l’entrée du presbytère figurait ostensiblement une croix de saint André ou X sculptée sur le linteau tout comme elle l’est encore sur la voute du pont, construit par l’évêque Nicolas PAVILLON, qui relie le village à la route départementale qui longe la rive gauche de l’Aude et se dirige en amont vers Couiza et en aval vers Limoux.

Le X est le signe de ce village ou Nicolas PAVILLON y fut établi par l’étrange initié Vincent DEPAUL pour y devenir le gardien de quel mystère ? Au XIXe siècle le curé LASSERE et son vicaire Béranger SAUNIERE semblent avoir découvert le fin mot de l’énigme. L’ouvrage Le secret des corbeaux de Rennes le Château répond à cette question.

Retenons que l’alchimiste Fulcanelli consacra, en ses Demeure philosophales quinze pages à la description du sens symbolique de l’X qui s’avère être le signe du secret fondamental qui se résume en quatre mots : première matière et matière première. L’une est le miroir de l’autre, son « isomère » céleste. En alchimie le rôle de la matière se limite à favoriser l’accès à un champ énergétique que d’aucun appellent Esprit dont le X est le symbole essentiel schématisant un vase qui le contient. En un mot il s’agit du Graal inséparable de la lumière. C’est le contenu de cette lumière qui est la clé de tous les savoirs. C’est ce qu’exprimait le Christ en disant « L’esprit saint vous enseignera. » Ce livre à travers les péripéties des personnages tente d’un donner une image des plus fidèle dans une ambiance qui se rapproche d’un Triller initiatique.

Géographiquement l’histoire se déroule entre Montpellier, Narbonne, Le gouffre de l’Œil doux dans le massif des montagnes de la Clape, Montredon des Corbières et les ruines de son antique château, le prieuré de Notre-Dame de Marceille et sa vierge noire, Alet les bains, Rennes le château, Arques, Serres et Peyrolles.

 

 

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